Tout enfant qui a des difficultés à se concentrer ou la bougeotte n’a pas un TDAH pour autant. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la présence de manifestations apparentées au TDAH (douance, trouble des apprentissages, situation environnementale stressante …) Il est donc important de faire appel à des professionnels compétents et à même de poser le diagnostic.
Sur le site www.ameli.fr, nous retrouvons les étapes nécessaires au diagnostic en France :
« Pour confirmer le diagnostic, plusieurs consultations sont nécessaires auprès du médecin traitant, puis auprès d’un médecin spécialiste du TDAH : pédiatre, neurologue, psychiatre pour enfant, neuropsychologue (spécialiste des troubles du fonctionnement cérébral).
L’objectif est de bien distinguer le TDAH d’autres problèmes pouvant entraîner des symptômes similaires (hyperactivité, inattention ou simple comportement turbulent). Pour cela, l’équipe médicale s’appuie sur :
- une analyse très précise et dans la durée des comportements de l’enfant, de ses cahiers et bulletins scolaires, de l’environnement familial ;
- un examen clinique complet ;
- l’utilisation de questionnaires destinés aux parents, aux enseignants et à tout observateur de l’enfant (ex. : infirmière scolaire) ainsi qu’à l’enfant lui-même (à partir de 10 ans) ;
- si nécessaire, des tests et une évaluation psychologiques plus poussés, effectués par un neuropsychologue.
Le bilan permet aussi d’évaluer la sévérité du TDAH et ses conséquences, afin de proposer un traitement adapté.
La recherche de troubles associés au TDAH repose sur d’autres évaluations :
- bilan orthophonique : analyse du langage et de la communication,
- bilan psychomoteur : étude de la motricité en rapport avec le milieu de vie,
- bilan ergothérapique : évaluation de la participation de l’enfant dans ses occupations quotidiennes, scolaires et de loisirs ainsi que des éléments facilitant ou faisant obstacle à son autonomie,
- examen orthoptique : exploration de la vision, si besoin. »