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Maladie de Parkinson : être accompagné pour écrire

L'écriture

L’écriture est une activité complexe, fruit d’une lente acquisition. Elle se met en place progressivement jusqu’à se personnaliser. De nombreux éléments conditionnent le geste graphique : motricité, régulation de la tonicité et de la posture, coordination du geste, capacités attentionnelles, planification, inhibition … Une défaillance dans l’un ou dans plusieurs de ces facteurs pourra entraîner un déséquilibre du geste graphique et la perte de lisibilité ou de vitesse.

Pourtant écrire permet de conserver son autonomie dans la vie quotidienne : libeller un chèque, remplir un document administratif, dresser une liste de courses, laisser un mot doux …

Il est donc essentiel de ne pas rester avec ses difficultés et de prendre contact auprès d’un professionnel apte à vous aider.

Les conséquences de la maladie de Parkinson

L’écriture est modifiée par le tremblement et la rigidité. On peut observer :

  • une écriture difficile, lente et incertaine ;
  • une diminution progressive de la taille des lettres : les premières lettres sont correctement tracées puis s’amenuisent jusqu’à devenir illisibles (micrographie) ;
  • des téléscopages ;
  • une accentuation de l’inclinaison des lettres.

A noter : les difficultés sont variables au cours de la journée.

La prise en charge

Le principe est de reprendre le contrôle volontaire des automatismes et de donner de l’ampleur aux mouvements du bras scripteur pour faciliter le déplacement de la main.

Il faut compter une vingtaine de séances d’accompagnement environ. Attention, il est nécessaire de s’entraîner entre chaque séance. Pour cela, le thérapeute vous conseille des exercices facilement réalisables et simples à mettre en place.

Cet accompagnement est l’occasion de vous sensibiliser aux arts graphiques qui facilitent la détente psychomotrice.

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